Loading...
Droit pénal du travail2023-07-06T16:19:35+02:00

Droit pénal du travail

Le droit pénal du travail recouvre les infractions commises dans le cadre des relations de travail entre l’employeur et le salarié. Se développant progressivement, il constitue dorénavant une branche de droit spécial et intervient autant dans les relations individuelles de travail que collectives. D’ailleurs, il trouve sa source autant dans le Code du travail que dans le Code pénal.

Infractions fréquentes en droit pénal du travail

Divers infractions fréquentes peuvent être cités comme le harcèlement moral, sexuel, l’infraction de travail dissimulé, le délit d’entrave au droit syndical, aux délégués du personnel, au comité d’entreprise ou encore au CHSCT, le manquement aux règles de sécurité sur le lieu de travail.

Notons que le droit pénal du travail concerne aussi bien le salarié que l’employeur.

Responsabilité pénale de l’employeur

En effet, l’employeur peut engager sa responsabilité pénale. Elle n’interviendra en principe que dans le cadre des infractions qu’il a commis lui-même. Il pourra cependant engager également sa responsabilité pénale pour des infractions commises par ses salariés dans le cadre de leur travail. Il est à noter que dans le cadre d’une délégation de pouvoir, ce dernier ne pourra être retenu responsable de l’infraction commise par le salarié fautif.

Responsabilité pénale du salarié

Aussi, le salarié peut engager sa responsabilité pénale s’il commet une infraction dans le cadre de ses relations de travail. Il pourra s’agir de harcèlement moral, sexuel, de discrimination ou de corruption, de manquement aux règles de sécurité mais aussi de vol, d’abus de confiance, recel ou d’escroquerie.

Cependant, s’agissant du vol, le salarié qui s’est emparé de documents à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ne pourra être retenu coupable de « vol » lorsqu’il s’en est emparé pour les produire devant le Conseil de prud’hommes, à la condition que ces documents soient strictement nécessaire à l’exercice des droits de la défense.

Par ailleurs, il peut être utile de préciser que l’ordre reçu par un supérieur hiérarchique ne constitue pas pour le salarié, auteur d’une infraction, une cause d’irresponsabilité pénale. 

Somme toute, un salarié victime d’une infraction pénale pourra porter plainte. Dans ce cas, ce n’est pas le Conseil de prud’hommes qui sera compétent, car il s’agit d’une juridiction civile, mais le Tribunal correctionnel. Enfin, le salarié pourra également faire intervenir l’inspection du travail.

Notre actualité droit pénal du travail

801 2015

La réparation des conséquences dommageables de l’exécution provisoire

8 janvier 2015|

Le salarié est tenu de réparer les conséquences dommageables de l'exécution provisoire qu'il a poursuivie à ses risques et périls.   Lorsque le jugement prud'homal emporte condamnation à paiement de rappels de salaire, et que le salarié en poursuit l'exécution forcée faute de paiement spontané, il prend le risque de devoir restituer le montant total de la condamnation prononcée (soit les sommes brutes et non les [...]

1902 2013

Une faute de l’employeur même commise hors du travail peut justifier la prise d’acte de la rupture

19 février 2013|

Une faute de l'employeur même commise hors du travail peut justifier la prise d'acte de la rupture Le manquement professionnel suffisamment grave de l'employeur à ses obligations contractuelles peut justifier la prise d'acte de la rupture de son contrat de travail par le salarié, peu important que ses agissements se soient déroulés hors temps et lieu de travail. C’est au salarié de rapporter la preuve [...]

En continuant de naviguer sur ce site, vous autorisez l'utilisation de nos cookies. Plus d'informations

Les paramètres de cookies sur ce site sont configurés pour "autoriser les cookies" afin de vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site Web sans modifier vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.

Fermer